"Décidément, cette décision émanant d’une superpuissance comme les Etats-Unis marque un tournant historique et fait bouger les lignes autour d’un différend artificiel, qui n’a que trop duré", a déclaré à la MAP Khalid El Ouardi, président de ladite Association.
Saluant la teneur de l’échange téléphonique entre SM le Roi Mohammed VI et le président américain Donald Trump, il a estimé que la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur son Sahara "n’est que l’aboutissement d’une relation solide, sincère et sereine entre les deux parties".
"Est-ce anodin que le président Trump se réfère au fait que le Royaume du Maroc soit le premier pays au monde à reconnaître l’indépendance des Etats-Unis en 1777? Les destins des deux pays sont scellés par l’histoire comme par la géographie, les intérêts communs, et la concordance des points de vue", a-t-il souligné.
Selon lui, la nouvelle décision américaine "déplace désormais le curseur. Quoi de plus normal que les adversaires de l’intégrité territoriale, désormais désorientés et désarçonnés, fassent feu de tout bois ?".
Pour M. El Ouardi, au-delà de sa portée politique et diplomatique, la décision américaine marque "une nouvelle étape historique et ouvre un chapitre renouvelé d’échanges à la faveur de l’ouverture annoncée d’un consulat US à Dakhla".
Et de conclure que la décision américaine "n’a fait que conforter le Maroc dans sa position de pays souverain, attaché à la légalité internationale, mais toujours à cheval sur ses intérêts suprêmes, en l’occurrence son intégrité territoriale".