La reconnaissance officielle par les États-Unis d'Amérique de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et sa décision d'ouvrir un consulat dans la ville de Dakhla "est le début du règlement du conflit dans cette région et constitue une impulsion majeure" pour la sécurité et la stabilité, relève le journal dans un article étayé par des déclarations d'experts et de professeurs en sciences politiques, en droit constitutionnel et en relations internationales.
La publication souligne également que la décision américaine représente "un acquis important pour le Maroc dans ce dossier, puisqu'elle a été prise par un pays qui jouit du statut de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU".
Par ailleurs, poursuit-elle, cette décision offre une opportunité pour résoudre ce conflit, relancer l'Union Maghrébine et réaliser le développement dans ses cinq pays membres, à savoir le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie en investissant dans le potentiel dont ils disposent.
La décision d'ouvrir un Consulat américain dans la ville de Dakhla, au Sahara marocain, donnera un nouvel élan au développement de cette région et contribuera à attirer les investissements américains, tout en encourageant les pays amis des Etats-Unis à adopter la même démarche diplomatique, estime le quotidien.
En outre, souligne-il, la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur l'ensemble de son Sahara et sa décision d’y ouvrir un consulat, entraînera "un changement fondamental dans la question du Sahara marocain, vu le poids des USA dans les relations internationales".
D'autre part, le journal fait observer que la reprise des contacts officiels et des relations diplomatiques du Maroc avec Israël "ne signifie pas un déni de la cause palestinienne, car le Maroc continuera de soutenir la solution des deux États : Israël et la Palestine, pour résoudre ce conflit."
"Le Maroc a toujours soutenu la Palestine en paroles et en actes, que ce soit en envoyant de l'aide humanitaire ou à travers les efforts de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, pour mettre fin à la judaïsation de la ville sainte et défendre la Palestine", note-t-il.