Le site d’information Axios parle ainsi d’une "percée diplomatique" réalisée par le Maroc au terme d’une longue concertation au plus haut niveau.
La décision de Trump sur le Sahara "met fin à plus de 40 ans de neutralité officielle" des Etas-Unis, fait observer, pour sa part, le Washington Post.
"Enfin, Trump clarifie sa position sur le conflit du Sahara", titre, de son côté, la revue Slate sur son site, qualifiant la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara de "gros coup diplomatique (...) Bien que ce ne soit pas la première fois que les États-Unis ont fait pencher la balance en faveur du Maroc", poursuit la publication.
Il s’agit d’une "victoire diplomatique majeure" pour le Maroc, estime la revue.
Dans un article sur la décision majeure des Etas-Unis, Radio Canada indique, pour sa part, que le président américain Donald Trump a annoncé jeudi la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur le Sahara.
Trump a annoncé qu'il avait signé jeudi une proclamation reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara, souligne le média canadien.
"La proposition sérieuse, crédible et réaliste du Maroc sur le plan d'autonomie est la seule base pour une solution juste et pérenne afin d'assurer paix et prospérité!", a-t-il écrit sur Twitter, rapporte le journal.
SM le Roi Mohammed VI a salué une "prise de position historique" des États-Unis, rapporte encore Radio Canada en référence au Communiqué du Cabinet royal.
Même son de cloche chez le Globe and Mail, grand média anglophone canadien, qui indique que le président Trump "a réaffirmé son soutien à la proposition d'autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable au différend sur le Sahara", et à ce titre, poursuit le quotidien, qui cite la Maison Blanche, "le président a reconnu la souveraineté marocaine sur l'ensemble du territoire du Sahara".
Dans cette même veine, Le National Post relève que le président américain "a accepté de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara" rappelant que dans ce conflit régional de longue date, l’Algérie est le principal soutien des séparatistes du "polisario".