"C'est une décision prise par un pays de poids sur la scène mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies", a affirmé M. Bouden dans une déclaration à la MAP.
Il s'agit là, selon lui, d'un "tournant stratégique dans le dossier du Sahara marocain qui s'exprime sous deux angles. La première est la reconnaissance du Sahara marocain avec ses retombées politico-juridiques, à travers le mécanisme du décret présidentiel qui a un caractère contraignant dans la Constitution des Etats-Unis, alors que la seconde est l'ouverture d'un consulat américain à Dakhla".
L'ouverture du consulat trouve son fondement dans la convention de Vienne sur les relations consulaires, a-t-il rappelé, notant que cette initiative envoie un signal fort sur le climat de sécurité et de stabilité qui règne dans toute la zone frontalière entre le Maroc et la Mauritanie.
De l'avis de l'expert, la décision reflète "l'ampleur et la profondeur de la transformation qui devra sous conteste façonner l'environnement stratégique en Afrique du nord et en Afrique atlantique".
Il a relevé que "le polisario se retrouve aujourd'hui plus que jamais isolé" et que le Maroc, grâce à une approche diplomatique fondée sur le réalisme et une vision claire, "se donne les atouts et les facteurs de force sur le terrain mais aussi du point de vue historique, ce qui lui permettra de réaliser davantage de succès".
En même temps, a-t-il conclu, le Royaume est attaché aux droits inaliénables du peuple palestinien conformément aux résolutions de la légalité internationale et aux déterminants clairs de sa position sur ce dossier, laquelle demeure ferme et constante.