Dans cette perspective, la décision des États-Unis d'ouvrir un consulat à Dakhla a pour principale finalité de promouvoir les investissements américains dans les provinces du sud du Royaume et par conséquent de raffermir le processus de développement socioéconomique de ces provinces, lequel a été inauguré par le Maroc depuis leur récupération, a déclaré à la MAP l’enseignant-chercheur à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales à Fès.
Il a rappelé que le Royaume, qui est l’un des partenaires stratégiques les plus forts de la région, est le seul pays du continent africain à avoir conclu un accord de libre-échange avec les États-Unis, pays avec lequel il entretient des relations séculaires et qui représente la première puissance économique du monde et qui dispose d’un marché à la fois vaste et solvable.
Pour le directeur du laboratoire de coordination des études et des recherches en analyses et prévisions économiques (CERAPE), cette reconnaissance par les États-Unis, qui constitue une grande victoire diplomatique supplémentaire du Maroc, est de nature à créer une visibilité économique quant aux perspectives d'avenir en matière de projets structurants initiés par le Maroc dans le cadre du modèle de développement des provinces du sud.
‘’C’est une opportunité pour développer les initiatives d’investissement propices aux citoyens de ces provinces et plus particulièrement dans les secteurs d’avenir et producteurs de haute valeur ajoutée’’, a-t-il soutenu.