Dans une une lettre de solidarité et de soutien au Royaume adressée au président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach, par la présidente du Sénat chilien, Adriana Muñoz, le président du groupe d'amitié Chili-Maroc, Guido Girardi et nombre d'anciens présidents et membres de la Chambre haute du Parlement chilien.
La paix doit être fondée sur les principes du droit international, "d'où il convient d'éviter les tentatives de déstabilisation orchestrées par les éléments du polisario, à l'instar de l'obstruction du passage frontalier d'El Guerguarat", ont affirmé les parlementaires chiliens cités dans un communiqué de la Chambre des conseilleurs.
La présidente du Sénat chilien et les signataires de la missive ont souligné qu'en leur qualité de parlementaires, "ils rejettent fermement tous les agissements visant à déstabiliser la région, mettre en péril la paix et faire obstacle à la liberté de circulation tout comme ils reconnaissent le droit légitime de l'État marocain à préserver sa souveraineté et sa sécurité ainsi que celle des civils".
La Chambre des conseillers et le Sénat chilien sont liés par un mémorandum d'entente et de coopération signé à l'occasion de la deuxième visite en Juillet 2017 de M. Benchamach, à la tête d'une délégation parlementaire, dans la République du Chili, après une première visite effectuée en janvier de la même année.
Les relations entre les deux institutions législatives, de plus en plus intenses, sont marquées par des initiatives communes et l'échange de visites, y compris dans les provinces du sud du Royaume pour suivre de près la réalité de la situation ainsi que la dynamique de développement et des droits de l'Homme dans cette région.