"Le Conseil fédéral (gouvernement, NDLR) est convaincu que seule la négociation permettra d'aboutir à une solution politique juste durable et mutuellement acceptable", a affirmé le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) Ignazio Cassis, dans une réponse à une question au Conseil national (chambre basse du parlement).
Il a rappelé que, suite aux récents développements survenus à El Guerguarat, la Suisse a appelé au maintien du cessez-le-feu de 1991.
M. Cassis a exprimé dans ce sens, le soutien de son pays au dialogue sous l'égide de l'ONU "qui est l'acteur central dans cette affaire".
Il a relevé, en outre, que la Suisse, se tient prête, à la demande des Nations Unies, à poursuivre son soutien au processus onusien de dialogue initié en 2018 à Genève en tant qu'Etat hôte.
Dans l'ensemble, le chef de la diplomatie suisse a repris dans sa réponse le langage désormais consacré dans les résolutions onusiennes sur la question du Sahara marocain, balayant d'un revers de la main les thèses caduques qu'avancent les séparatistes telles que "le référendum", "le peuple du Sahara occidental", ect.
En février dernier, le DFAE avait précisé qu'il n'existe aucune représentation officielle du polisario auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, ni auprès du Conseil fédéral, contrairement aux allégations d'une membre du groupe séparatiste qui s'autoproclame fallacieusement "représentante en Suisse et à l'ONU".
A rappeler que la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU 2548 adoptée le 30 octobre dernier appelle à "une solution politique, réaliste, pragmatique et durable" à la question du Sahara “qui repose sur le compromis”.
La résolution a réaffirmé, une fois de plus, la prééminence de l’initiative d’autonomie pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain.