"Le blocage de la route commerciale d’El Guerguarat liant l’Afrique à l’Europe est une menace sérieuse à la stabilité et aux efforts d’intégration du continent africain. L’intervention légale et décisive du Maroc pour rétablir et sécuriser la circulation des biens et personnes dans cette zone stratégique a mis fin à une situation anormale qui visait à déstabiliser toute la région", a souligné l’analyste rwandais.
Expliquant que les actes de déstabilisation des séparatistes du polisario entravent le commerce intra-africain, mais aussi la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), M. Nkurunziza a relevé que ces agissements contraires au droit international et à l’agenda 2063 de l’Union africaine reflète une "politique de division égoïste clairement motivée par des intérêts personnels".
"Il est indigne d'accepter le séparatisme à l’ère du 21è siècle. Le continent africain se dirige aujourd’hui vers un marché commun qui n’a ni barrières ni frontières pour un développement et une prospérité partagée", a-t-il poursuivi, notant que "la politique de division n’a plus aucune valeur au monde actuel".
L’expert a fait observer que les conflits armés, le sabotage des échanges commerciaux et le banditisme ne profitent à personne, au contraire "ils ruinent nos pays, notre stabilité et appauvrissent nos citoyens".
D’autre part, M. Nkurunziza a salué l’attachement du Maroc au cessez-le-feu et au processus politique mené sous l’égide de l’ONU, notant que le Royaume a fait preuve d’un grande sagesse dans la gestion du blocage d’El Guerguarat comme en témoigne le large soutien international à l’action du Maroc pour le rétablissement de la circulation des personnes et des marchandises dans cette région.
Pour le directeur du CPEP, l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc constitue "l’unique solution définitive" à la question du Sahara marocain.
"Ceux qui alimentent ce conflit artificiel pour des visées hégémoniques doivent plutôt répondre aux besoins de leurs citoyens", a-t-il conclu.