L’introduction des éléments armés du polisario à El Guerguarat et leurs actes répréhensibles (banditisme, harcèlement des observateurs de la MINURSO, blocage de la circulation, etc.), postérieure aux actes similaires entrepris depuis 2016, relèvent d’un choix non optionnel de la violation des règles de droit international, a relevé l’auteur de l’article, Alphonse Zozime Tamekamta, Dr. en Histoire des relations internationales (Polémologie et irénologie africaines).
Et d’expliquer que face à cet acte de violation et de défiance du polisario, la communauté internationale a exprimé une solidarité accrue au Maroc, ajoutant qu’outre l’élan de solidarité manifesté par de nombreux pays, les organisations régionales et internationales telles la CENSAD (Communauté des États sahélo-sahariens), l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et du Parlement arabe et l’Union Européenne ont déploré les transgressions des Résolutions onusiennes par les milices séparatistes et exprimé leur compréhension et appréciation de l’action pacifique du Maroc pou restaurer la libre circulation commerciale et civile.
Pour lui, l’un des contrecoups et probablement pas le dernier-évidents d’une telle démarche guerrière du polisario demeure-t-il l’amenuisement de sa petite réserve régressive de reconnaissance, citant dans ce sens, la République Coopérative de Guyana qui a annoncé, le 14 novembre, dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, sa décision de retirer sa reconnaissance de la pseudo "rasd".
Par ailleurs, l’auteur de l'article a souligné que le choix préférentiel du Maroc, sous le sacré sceau de la légitimité, constitue ainsi un invariable utile dans la gestion du différend, au demeurant artificiel, autour du Sahara marocain, qui nécessite une issue rapide, en total respect de l'intégrité territoriale du Royaume.
A cet égard, il a alerté que le dessein manifestement inavoué du Polisario, depuis quelques années, est de saper les chances d’une solution politique réaliste, pragmatique et durable à ce différend.
"Il est ainsi à craindre qu’il (polisario) ait choisi la belligérance et le reniement comme voies de fait. Ceci est une grave hypothèque à la Résolution 2548 qui fait du compromis la voie royale vers la fin du différend multi-décennal autour du Sahara marocain", a-t-il averti.
Et de conclure que les provocations du Polisario, de trop dans un environnement d’apaisement, exigent une action décisive de la communauté internationale, en sus du choix de la légitimité, opéré par le Maroc.