Dans une déclaration publiée sur son site, le bureau de l’IL exprime sa «préoccupation face aux récents développements dans la zone frontalière d’El Guerguarat», condamnant «les appels à la violence du polisario et son choix de risquer un conflit avec le Royaume du Maroc».
Le bureau de l’IL condamne «également la violation de l’accord de cessez-le-feu par le polisario qui constitue une violation flagrante du droit international et un acte de banditisme dans la zone frontalière».
"Compte tenu de l’importance stratégique pour la stabilité, la sécurité et la prospérité des régions du Maghreb et du Sahel, l’obstruction à la circulation des personnes et des biens à travers la frontière maroco-mauritanienne compromet le développement économique et affaiblit les efforts visant à améliorer les normes des droits de l’homme", estime l’organisation libérale.
Elle appelle au respect de "la résolution 2414 de l’ONU, adoptée en 2018, dans laquelle l’ONU a exhorté les séparatistes à se retirer immédiatement de la zone tampon d’El Guerguarat».
Saluant l’initiative marocaine d’octroyer une autonomie régionale à la région du Sahara, le bureau de l’International libérale «appelle à un règlement final à long terme, basé sur une conciliation des principes de la légalité internationale et d’une réalité politique».
Le vice-président de la LI, Hans van Baalen qui avait dirigé une mission d’enquête au Sahara en 2006, a souligné dans un tweet que le polisario doit respecter l'accord de cessez-le-feu des Nations Unies au Sahara, appelant à soutenir les initiatives de paix du Maroc.
«Nous devons soutenir les initiatives de paix marocaines. Je soutiens pleinement la déclaration de l’International libérale. C’est vital pour la paix dans la région au sens large, y compris en Europe! », a-t-il déclaré.