Le blocage de la circulation au niveau du passage d’El Guerguerat par les ennemis du Royaume visait à déstabiliser la région et à saper le processus politique mené sous les auspices de l’ONU pour trouver une solution au différend artificiel autour du Sahara marocain, a expliqué à la MAP M. Kumar, directeur du Département des études africaines à l'Université de New-Delhi.
En effet, le Maroc n’a fait qu’appliquer les dispositions du droit international qui prône la libre circulation des personnes et des biens, note M. Kumar, ajoutant que l’intervention des Forces armées royales, menée en tout professionnalisme, a été largement saluée par la communauté internationale.
La reprise et la sécurisation des flux commerciaux à El Guerguerat permettent non seulement de promouvoir le développement socio-économique notamment de l’Afrique de l’Ouest mais aussi à maintenir la stabilité politique dans la région.
De ce fait, a-t-il dit, les mesures qu’entreprend le Royaume du Maroc pour défendre son intégrité territoriale "vont au diapason des intérêts vitaux de l’Afrique et du bien-être du citoyen africain".
Par ses agissements, le polisario cherche à exporter sa crise interne et à se défaire de la pression de la contestation grandissante dans les camps de Tindouf, où le groupe séparatiste n’assure sa survie qu’à la faveur d’une répression armée, a-t-il conclu.