S’exprimant lors de la clôture des "MEDays Talks", M. Fassi Fihri a précisé que "face aux multiples provocations de mercenaires, acculés et défaits à tous les niveaux, l'action, l'intransigeance et la fermeté font office de langage approprié", affirmant que le Maroc est dans son plein droit pour assurer, en toute légitimité, sa sécurité et préserver, avec l'esprit de responsabilité qui le caractérise, sa souveraineté.
"Qui dit polisario, dit milices. Qui dit milices, dit groupes formés et armés. Et qui dit groupes formés et armés, dit violation flagrante du Cessez-le-feu de 1991”, a-t-il souligné, notant que l'action marocaine de rétablissement d'un droit et d'un statut ne constitue donc en rien une violation du Cessez-le-feu.
Aucune Nation ne saurait rester, trop longtemps et indéfiniment, les bras croisés face à une telle violation délibérée et intéressée, lorsqu'il s'agit d'atteinte à ses intérêts supérieurs légitimes, ainsi qu'à la libre circulation des biens et des personnes, a estimé M. Fassi Fihri.
Le Maroc évolue, avance, construit et agit en responsabilité, a-t-il poursuivi, affirmant que le temps est à la légitimité, à l'inclusion vertueuse et à l'intégration, et que "la marche de l'histoire n'est jamais allée et n'ira jamais dans le sens de ceux qui prônent la division".
Le président de l'Institut Amadeus a, en outre, rappelé que la liste des soutiens internationaux au Maroc, de Nations souveraines et non de mouvements ou de groupuscules révolutionnaires, s'allonge d'heure en heure.
Placés sous le thème "Dans le sillage de la Covid-19: Ripostes, reprise et disruption", les "MEDays Talks" se sont tenus, du 10 au 17 novembre, en format virtuel à raison de deux panels par jour, et ont connu à l’instar du "Forum MEDays", la participation de personnalités internationales de renom, qui ont pris part à des discussions et des débats sur les grands sujets d’actualité.