"Le Maroc et le peuple marocain sont pacifiques et ne veulent pas la guerre, mais plutôt faire valoir la justice et la loi. Une voie qui se poursuit depuis des décennies dans le Sahara marocain, malgré les provocations et les violences d'un groupuscule de séparatistes, soutenu et armé par un pays voisin, l'Algérie", écrit le journal en référence aux derniers agissements de la bande des séparatistes dans la zone tampon d'El Guerguarat.
"C'est pourquoi nous avons besoin d'un élan de solidarité et de reconnaissance toujours plus large, pour la défense de l'intégrité territoriale du Maroc, qui ne repose pas sur l'émotion ou la sympathie pour le pays mais sur une connaissance approfondie de son histoire et du différend sur le Sahara marocain", relève-t-il.
Le Maroc, poursuit la publication, grâce à son parcours politique, économique et social, est le pays le plus stable de la région, écrit le journal, notant que le Royaume est en constante évolution dans tous les secteurs.
Evoquant la violation par le polisario de la légalité internationale, le journal, citant l'ambassadeur du Maroc en Italie, Youssef Bella, indique que « les dernières actions de provocation dangereuses commises par le polisario sont, en fait, une tentative ratée de masquer la profonde rébellion qui a éclaté au sein des milices des séparatistes qui sont contraintes de faire face au malaise croissant et aux protestations de la population des camps de Tindouf, exaspérée par les fausses promesses et les utopies des séparatistes qui durent depuis 40 ans, et qui sont enterrés par les résolutions de l'ONU depuis 2000".
"Les habitants de Tindouf protestent, comme le dénoncent toutes les organisations humanitaires, pour une vie digne et surtout pour échapper à l'enfer des camps et retourner sur leurs terres au Sahara marocain".
La vérité, poursuit l'ambassadeur, est que les évènements d'El Guerguarat ne sont qu'une "feuille de vigne" pour cacher la défaite du front polisario sous les coups des résolutions de l'ONU, dont la dernière en date est la résolution 2548, qui a définitivement confirmé la solution politique "comme seul moyen de résoudre la controverse artificielle créée autour du Sahara marocain, sur la base de la proposition d'autonomie du Maroc", fait observer le journal.
La Repubblica pointe dans ce sens "le terrorisme d'un groupe séparatiste qui met en péril la stabilité non seulement de la région, mais aussi du continent africain et de ses voisins européens".
"Ce qui s'est passé avec le blocage par le polisario du passage d'El Guerguarat et de la libre circulation civile et commerciale, l'interruption des liaisons entre la frontière marocaine et la Mauritanie et les provocations continues contre les membres de la mission onusienne, constituent une violation des accords de cessez-le-feu et une violation flagrante de la légalité internationale, en particulier des cinq dernières résolutions du Conseil de sécurité", note le journal.
"Alors que la pandémie fait rage, certaines personnes essayent de tirer profit de cette confusion mondiale en essayant d’agir dans l’illégalité. Cette situation risque, bien évidemment, de compromettre la sécurité dans la zone précitée, et par conséquent celle de l’Afrique et de l’Europe", poursuit la publication.
"Persévérer dans la légalité et la justice, telle est la voie du Maroc qui veut sortir d'un conflit qui a duré des années", indique La Repubblica, ajoutant que "sur ce terrain, l'Italie ne peut être qu'un partenaire solidaire".