« Les milices du polisario, qui se sontintroduits depuis quelques semaines dans la zone d’El Guerguarat, menaçaient et provoquaient les casques bleus de l’ONU. Ainsi, l’intervention de l’armée marocaine n’a fait que rétablir l’ordre et débloquer un passage important pour le trafic des personnes et des biens », a relevé M. Roldan qui était l’invitée d’une émission sur la radio espagnol « ORM » (Onda Regional Murcia).
« Le Maroc a défendu son territoire contre les provocations du polisario. C’est son droit comme un pays souverain. Qu’aurait fait l’Espagne si son territoire était pris d’assaut par un groupe d’individus ? », se demande-t-il.
En plus, a-t-il martelé, l’intervention du Maroc vise également à empêcher les milices du polisario de faire de ce passage stratégique une « niche pour promouvoir leurs activités illicites liées au trafic d’armes ».
« En perte de soutien international, le polisario suit la voie de la provocation», a fait observer l’académicien espagnol, rappelant que le Maroc jouit de l’appui international pour défendre sa cause légitime.
Le Conseil de sécurité de l’ONU ne cesse de qualifier, dans ses résolutions, la proposition marocaine d’autonomie de « sérieuse et crédible », un nombre important de pays ont retiré leur reconnaissance de la pseudo "rasd", des pays africains et arabes ont ouvert des représentations consulaires dans les provinces du Sud du Maroc, sont autant d’événements survenus ces dernières semaines ayant mis à mal le polisario et son parrain algérien "qui se débat dans sa propre guerre et ses conflits internes", a fait remarquer M. Roldan.