"Le Polisario a misé sur des manœuvres contre la paix et la sécurité à El Guerguerat pour déstabiliser toute la région déjà troublée du Sahel, à travers l'organisation et l’exécution d’un plan dans lequel il a une fois de plus instrumentalisé la population civile, femmes et enfants", fait observer CPLATAM, ajoutant que "les éléments armés du polisario cherchaient à allumer l'étincelle qui conduit à la confrontation armée".
"La réalité c’est que le front du polisario fait face à une débâcle interne et aux défaites dans ses anciennes zones d'influence (Afrique, Amérique latine et Caraïbes)", a affirmé le think thank, rappelant la décision samedi de la Guyana de retirer sa reconnaissance de la pseudo rasd, devenant le 14ème pays d’Amérique Latine et des Caraïbes à ne plus reconnaitre l’entité chimérique depuis 2010.
De l’autre côté, le Maroc a fait preuve de retenue et de respect de la légalité internationale, comme soulevé par la communauté internationale. "Après 22 jours, il était donc inacceptable de permettre la poursuite du blocage du poste-frontière d’El Guerguerat et de l'obstruction de la mobilité civile et commerciale", a souligné l’auteure de l’analyse, Clara Riveros, présidente du CPLATAM.
Pour Mme Riveros, les autorités marocaines ont considéré la gravité de la situation générée par le polisario et l'illégalité de ses actions, qui constituent une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité et des appels du Secrétaire général de l'ONU à préserver la libre circulation civile et commerciale à El Guerguerat.
"C'est de cela qu'il s'agit, de provoquer des tensions avec les Forces Armées Royales et de mettre en danger le personnel de la MINURSO", a indiqué CPLATAM, pour qui "les équipements militaires dont dispose le polisario renseignent bien sur la destination réelle des aides humanitaires qui devraient profiter à la population des camps de Tindouf".
Le think tank colombien a relevé que "seules les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies peuvent constituer une base pour avancer dans ce dossier, le reste sont des harangues, des fantasmes, des interprétations surréalistes".
La dernière résolution du CS de l’ONU N° 2548 exprime sa préoccupation face aux violations des accords actuels, tout en réitérant l'importance du plein respect de ces engagements pour maintenir l'élan du processus politique et en soulignant la prééminence du plan d’autonomie proposé par le Maroc, a rappelé CPLATAM, rappelant que plusieurs pays ont exprimé leur soutien à l’opération menée par les Forces Armées Royales.
Le Conseil de Sécurité de l’ONU, a ajouté Mme Riveros, insiste aussi sur le maintien de la sécurité et la liberté de circulation et la nécessité de permettre au personnel des Nations Unies de s’acquitter pleinement de sa mission.
Face au mépris du "polisario" envers le secrétaire de l'ONU et à ses appels à préserver la libre circulation civile et commerciale à El Guerguerat, le Maroc a décidé d'agir dans le cadre de ses pouvoirs et ses devoirs, et dans le plein respect du droit international, a conclu le think tank.