Sous le titre "Quand l'Algérie s'enfuit au Sahara marocain", le journal explique que la mobilisation des mercenaires du "polisario" par l’Algérie "fait partie de la guerre d'usure à laquelle le Maroc est soumis depuis de nombreuses années, depuis la création de toute pièce de la question du Sahara sous le prétexte de l'existence d'un peuple ayant le droit à l'autodétermination".
L’auteur de l’article, le journaliste-écrivain Khairallah Khairallah, souligne que "toute la question, c’est que l’Algérie veut faire des sahraouis un fonds de commerce (...) elle veut qu'ils restent à Tindouf, où elle a mis en place pour eux des camps misérables qui ne produisent que des terroristes, afin de justifier une opération à caractère mafieux".
La position algérienne "se résume à cette volonté effrénée de dire que la question du Sahara est toujours dans l'impasse avec le Maroc, alors que la page de cette question, à l'origine montée de toute pièce, a été tournée il y a plusieurs années après la confirmation de la marocanité du Sahara et après une longue lutte menée par le Maroc pour recouvrer ses droits sur ses terres", relève l’article.
Plus encore, ajoute le journal, "le Maroc a proposé l'option d'une autonomie élargie pour les provinces sahariennes, et l'ONU a pris note de cette option, qui peut être considérée comme la seule solution pratique proposée dans le cadre de la souveraineté du Maroc sur son territoire, de manière à préserver son intégrité territoriale".
La lutte marocaine a commencé par l'organisation de la Marche verte, lancée il y a 45 ans après le retrait espagnol du Sahara, rappelle le média, soulignant que le Maroc n'a jamais abandonné le caractère pacifique de tous ses mouvements, ce qui a été confirmé par l’opération des Forces Armées Royales (FAR) lors de la réouverture du passage d’El Guerguarat, qui a été accomplie avec la plus grande retenue et en évitant toute forme de violence.
"Il devait y avoir une explication marocaine basée sur la vérité après tout ce qui s'était passé. C'est ce qui a poussé le ministère marocain des Affaires étrangères à adopter une logique et à prouver que les mouvements documentés (des milices du polisario) constituent des actes véritablement délibérés pour déstabiliser et changer la situation dans la région, et représentent une violation des accords militaires et une menace réelle pour la pérennité du cessez-le-feu qui sape toute opportunité de relancer le processus politique souhaité par la communauté internationale", note la publication.
D’autre part, l’auteur a abordé le discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'occasion de la Marche verte, indiquant que le Souverain a placé le Sahara au coeur du projet marocain de développement et dans le cadre de son prolongement méditerranéen, à travers le port Tanger-Med, et son autre prolongement africain.
"Un tel discours civilisé lié à tout ce qui est moderne, c'est ce que déteste le plus le régime algérien contrôlé par l’institution militaire qui est pleinement consciente qu'elle doit échapper à la crise politique, économique et sociale qui frappe l'Algérie en l'exportant à l'étranger", souligne l'auteur de l'article.