‘’Face à la provocation à outrance, le Maroc a décidé de mettre en place un cordon de sécurité, en vue d’assurer la circulation des biens et des personnes’’, a souligné M. Bouayad à la MAP, expliquant que ‘’la question de déblocage du passage n’est pas seulement d’ordre commercial entre le Maroc et son voisin la Mauritanie, mais elle a un impact majeur sur l’ensemble du continent africain’’.
Cette décision intervient après que ‘’les instances onusiennes n’ont pas pu trancher définitivement ce problème’’, a-t-il fait remarquer, ajoutant que le Royaume n’a pas cessé d’informer l’ONU de ces développements "gravissimes".
Il a tenu à rappeler que le Maroc a agi ‘’dans le respect de ses attributions, en parfaite conformité avec la légalité internationale’’, pour déloger une soixantaine de personnes qui se sont introduites dans la zone de passage depuis le mois d’octobre, ajoutant que "les FAR sont sorties de leur réserve et mis en place un cordon de sécurité, en vue de rétablir la dynamique des échanges extérieurs avec notre voisin la Mauritanie et de décongestionner le passage dans la zone tampon d’El Guerguarat".
Les provocations répétées et les incursions des milices du ‘’polisario’’ n’épargne pas la MINURSO, dont ‘’le rôle pourrait se réduire à néant’’, a averti l’universitaire, soulignant que cette composante onusienne est interpellée pour observer le respect de la démilitarisation de cette zone tampon.
Après avoir souligné que SM le Roi Mohammed VI a qualifié, dans Son discours à l’occasion du 45ème anniversaire de la marche verte, ces agissements d’"inacceptables", M. Bouayad a rappelé que le Souverain a opposé une fin de non-recevoir de toute tentation qui vise à changer le statut juridique et historique de la zone d’El Guerguarat.
"Il s’agit d’une mise en garde contre tous ceux qui menacent la stabilité du Sahara marocain et contre ceux qui cherchent à tout prix de précipiter la région vers l’inconnu", a-t-il conclu.