"Au final, le Polisario a essuyé un camouflet cinglant" suite au blocage de ce passage frontière entre le Maroc et la Mauritanie, a déclaré Ould Salek, qui est également professeur universitaire.
Deux raisons principales expliquent la décision marocaine : D'abord, le Royaume a agi en réaction au blocage de ce passage par le "polisario", qui voulait tester la force du Maroc et sa capacité à faire face à ce genre de complots, ensuite il s'agit d'une action qui relève de la défense par le Maroc de son intégrité territoriale, a-t-il expliqué.
Il a fait savoir que la main de l'Algérie derrière cette énième basse manœuvre n'est pas à démontrer, relevant que ce pays maghrébin tente "de détourner l'attention sur sa crise interne", d'autant plus que son armée mise énormément sur le dossier du Sahara marocain pour se racheter une légitimité.
Face aux provocations "graves" et "inacceptables" auxquelles se sont livrées les milices du "polisario" à El Guerguarat au Sahara marocain, le Royaume a décidé d'agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale.
Cette opération "non offensive" et "sans aucune intention belliqueuse" s’est déroulée selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense, selon l'état-major général des FAR.
Par la mise en place d’un cordon de sécurité, le passage d'El Guerguarat est "à présent complètement sécurisé", selon la même source.