La démarche marocaine est "conforme à l’article 51 de la Charte des Nations Unies ainsi qu’à l’article 3 de la Charte de l’Union africaine", a confié à la MAP, M. Tamekamta, Dr. en Histoire des relations internationales (Polémologie et irénologie africaines), notant que le choix préférentiel du Maroc, sous le sacré sceau de la légitimité, constitue ainsi un invariable utile dans la gestion de ce différend, au demeurant artificiel, qui nécessite une issue rapide, en total respect de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
Il est "une lapalissade, aujourd’hui, au regard des actes répétés de défiance et de violation des accords et traités internationaux, de dire que le Polisario est une menace à la sécurité civile et régionale", a-t-il dit, notant que la récente escalade menée par les combattants armés du Polisario à El Guergarate offre l’occasion de présenter la dynamique conflictuelle du Polisario, laquelle se situe aux antipodes de la démarche pacifique du Maroc.
"L’introduction des éléments armés du Polisario à El Guergarate, accentuée depuis le 21 octobre 2020, ainsi que leurs actes répréhensibles (banditisme, harcèlement des observateurs de la MINURSO, blocage de la circulation des personnes et des biens …), postérieure aux actes similaires entrepris depuis 2016, relèvent d’un choix non optionnel de la violation des règles de droit international", a affirmé l’académicien camerounais, qui est en cours de finalisation d’un ouvrage sous le titre "Sahara marocain : contours polémologiques et perspectives irénologiques"
"De la violence et de la violence est le seul mode d’existence du polisario", a-t-il déploré, notant qu’il s’agit d’un mode d’expression contraire aux habitus internationaux dans l’optique d’un blocage systématique des recommandations de l’ONU. Pourtant, l’instance onusienne, suffisamment informée de tels actes contraires au processus politique souhaité par la communauté internationale, a régulièrement interpellé le Polisario, lui enjoignant de mettre fin à ces actes déstabilisateurs.
A cet égard, il a souligné que face à de telles pratiques, le Maroc a régulièrement informé le Secrétaire général de l’ONU, les membres du Conseil de sécurité et les hauts responsables de la MINURSO, ainsi que toutes les parties prenantes régionales au différend, relevant que ces actions interpellatives et bien d’autres engagées depuis lors, préalables utiles dans le cadre de recherche de la paix, démontrent à suffire la bonne foi des hautes autorités marocaines.
Il s’est agi, également, de la prise à témoin de la communauté internationale, sur l’obstruction des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller vers un règlement pacifique, régulièrement mentionnés par les Résolutions du Conseil de sécurité et résumés dans la proposition marocaine d’autonomie soumise à l’ONU depuis 2007 et favorablement accueillie, a expliqué le professeur Tamekamta.