Dans une déclaration à la MAP, M. Stango a relevé que l'intervention des Forces Armées Royales est "une démarche légitime du point de vue des droits de l'homme", en ce sens que la sécurisation de la circulation des marchandises et des personnes à travers la zone de Guergarate doit être garantie et que les entraves du polisario doivent cesser.
L'expert italien des droits de l'homme a estimé que l'action menée par le Royaume au passage de Guergarate s'inscrit pleinement dans le cadre "de son rôle pour garantir et sécuriser la circulation".
M. Stango, qui avait visité le Maroc et la région de Guergarate en particulier, ainsi que la Mauritanie a mis en avant "la grande importance que revêt le transport de marchandises du Maroc vers la Mauritanie", soulignant que les actes perpétrés par le polisario constituent également "une violation des droits de la population mauritanienne à se procurer les produits dont elles ont besoin et à se déplacer".
Il a fait observer, par ailleurs, que l'Algérie est pleinement impliquée dans les agissements du polisario à Guergarate en particulier.
Le président de la Fédération italienne des droits de l'homme a souligné, en outre, que la communauté internationale doit jouer un rôle "plus actif" dans le cadre des résolutions des Nations Unies afin de parvenir à un règlement à ce différend.