En réaction à l’intervention du Maroc pour rétablir la libre circulation civile et commerciale dans le poste d'El Guergarate, qui s’inscrit dans le cadre de l’application de la légitimité internationale, M. Khumalo a souligné, dans un entretien à la MAP, que la situation de blocage est préoccupante, d'autant plus qu'il s'agit d'une route très importante qui relie non seulement le Maroc et la Mauritanie, mais aussi les continents africain et européen.
Le chercheur a regretté ainsi ces actions de provocation menées depuis plusieurs semaines par le front "polisario", en violation flagrante d’un ensemble de résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, particulièrement dans ce contexte marqué par la crise sanitaire internationale de la Covid-19 et ses implications sur les populations qui dépendent des marchandises qui traversent par cette route.
Revenant sur les menaces des "polisariens" de mettre fin au cessez-le-feu, le chercheur sud-africain a soutenu que ces intimidations constituent bel et bien une menace réelle pour la paix et la sécurité dans la région.
La situation créée à cause des agissements des milices du "polisario" est propice à la prolifération du terrorisme et de toutes sortes de trafics dans la région du Sahel, a-t-il insisté, plaidant pour un règlement pacifique de cette question.
Le chercheur estime, à ce propos, que préserver la paix est très important pour cette région sensible qui demeure la plus stable en Afrique, rappelant que le Maroc qui a repris sa place légitime au sein de l'Union Africaine a toujours été ouvert au dialogue pour trouver une solution durable au différend entretenu autour de son Sahara.