C'est l’occasion, avec ce port, de redémarrer les projets d’infrastructures au sein des provinces du Sud après l’arrêt imposé par la propagation de la pandémie de Covid-19, a déclaré à la MAP M. Hniche, vice-président de l'Université Mohammed V de Rabat, chargé des affaires académiques et estudiantines.
En plus de ses objectifs spécifiques liés au secteur de la pêche, le port devrait permettre le développement des infrastructures de connectivité nécessaires (pont maritime, route, etc.), a ajouté l'universitaire.
Le port devrait aussi faciliter le développement d’activités industrielles halieutiques et de logistique. Il devrait permettre la mise en place d’autres industries de proximité et d’autres infrastructures (dessalement de l’eau de mer, exploitation des énergies renouvelables d’origine éolienne ou hydrolienne, etc.), a-t-il estimé.
Parallèlement au développement d’une véritable économie maritime dans les provinces du Sud, le Souverain a souligné l’importance du redécollage touristique dans la région en donnant un nouveau souffle au plan Azur, a fait remarquer M. Hniche, également directeur du Centre interdisciplinaire de recherche en performance et compétitivité (CIRPEC).
Et de rappeler que: "Lors de son lancement en 2001, ce plan prévoyait une dynamisation du tourisme balnéaire à travers la création de 6 principales stations de nouvelle génération, respectant toutes les normes de développement durable : Saïdia, Larache, Mazagan, Mogador, Taghazout et Plage blanche".