"SM le Roi appelle les Marocains à plus de vigilance pour faire barrage aux ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, qui de plus en plus isolés, n’hésitent pas à menacer la paix et la stabilité de la région", a ajouté cet enseignant-chercheur dans une déclaration à la MAP.
Après avoir rappelé le moment de symbiose qui a uni Feu SM Hassan II et le peuple marocain en 1975, le Souverain a informé Son peuple des derniers développements de la question sacrée de tous les Marocains, à savoir que les provinces du Sud du Royaume sont bel et bien dans le giron national et que la communauté internationale a bien pris conscience du sérieux de la position marocaine pour résoudre ce conflit artificiel aux niveau international, régional et national.
Et de relever qu’au niveau international, la question du Sahara marocain connait actuellement une évolution importante dans la cadre des Nations-Unies et du Conseil de Sécurité qui sont de plus en plus enclins au réalisme et au pragmatisme dans leur approche politique du conflit.
Le discours royal cite à cet égard un chiffre éloquent celui de 163 pays ne reconnaissant pas la république fantomatique, soit 85% des Etats membres des Nations-Unies, a-t-il insisté.
Au niveau régional, SM le Roi Mohammed VI a insisté sur un fait majeur, celui de l’attitude de l’Union Africaine qui, depuis le retour du Maroc en son sein, comprend mieux les soubassements du conflit et s’éloigne davantage de la thèse séparatiste et de son parrain, a souligné ce chercheur.
Dans ce cadre, il a noté que la diplomatie de fond que le Maroc déploie en Afrique a eu comme résultats, d’une part l’ouverture de plusieurs consulats à Lâayoune et à Dakhla et, d’autre part la coordination avancée entre l’Union Africaine et les Nations-Unies sur la base de la seule compétence du Conseil de Sécurité.
D’ailleurs, les grandes puissances mondiales sont favorables à l’initiative marocaine de l’autonomie élargie dans le cadre de la souveraineté du Maroc comme seule horizon possible de toute solution pacifique négociée et acceptée par les parties du conflit, a tenu à rappeler cet universitaire.
Au niveau du monde arabe, les Emirats Arabes-Unies ont ouvert un consulat dans les provinces du Sud, alors que la Libye et le Qatar s’apprêtent à leur emboiter le pas et d’autres Etats arabes envisagent de faire pareil, a-t-il fait remarquer.
Dans ce contexte, il a noté que cette percée est tellement importante qu’elle vient de pays membres de la Ligue Arabe.
Au niveau national, le discours royal a mis l’accent sur l’importance du développement global des provinces du Sud en s’appuyant sur le secteur de la pêche comme levier stratégique de l’économie régionale.