"La Belgique souligne qu’il n'y a pas d'autre solution" à la question du Sahara qu'une "solution politique inclusive", a indiqué le Représentant permanent de la Belgique auprès des Nations-Unies, Philippe Kridelka, dans son explication de vote sur la résolution 2548 sur le Sahara marocain, adoptée par le Conseil de sécurité.
L’ambassadeur belge a également réitéré l’appréciation de son pays pour "l’engagement et surtout les résultats obtenus par l’ancien Envoyé Personnel du Secrétaire général, M. Horst Köhler".
"Nous espérons qu’une remplaçante ou un remplaçant de qualité pourra être nommé (…) afin de renouer le processus de dialogue sur la base des travaux du Président Köhler", a-t-il dit en référence au processus des tables-rondes entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, amorcé par l’ancien Représentant personnel et ancien président d’Allemagne.
"Finalement, la Belgique s’inquiète de l’augmentation des violations du cessez-le-feu et appelle à la plus grande retenue", a ajouté l’ambassadeur belge, en allusion directe aux provocations et aux violations par le polisario des accords militaires au Sahara qui se comptent par milliers, selon le dernier rapport du chef de l’ONU.
L’ambassadeur a également salué le rôle de la MINURSO, dont le travail "contribue à l’atténuation des tensions" dans la région.
De son côté, l’Estonie a exprimé, dans son explication de vote sur la résolution 2548, son soutien aux efforts du Secrétaire général de l’ONU pour trouver "une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable" au conflit autour du Sahara marocain, "sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations-Unies".
"Il est important de ne pas perdre l'élan politique obtenu lors des tables rondes de 2018 et 2019. A cet égard, nous espérons qu'un nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général sera nommé dès que possible et que de nouveaux pourparlers entre les parties puissent se poursuivre dans un esprit de compromis", a souligné la délégation estonienne.