"La montée de l’instabilité et de l’insécurité au Sahel et à sa périphérie appelle de toute urgence le règlement de ce différend, d’autant plus que la persistance du conflit entrave l’intégration plus poussée du Maghreb qui devient plus que jamais indispensable", a souligné la représentante du Burundi devant la Commission.
"Soulignons, comme le réaffirment notamment les résolutions 2414, 2440, 2468 et 2494 du Conseil de Sécurité, que la résolution politique de ce différend de longue date et une coopération renforcée entre les Etats membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel", a dit la diplomate burundaise.
Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, le Burundi soutient le processus politique en cours, tenu sous les auspices "exclusifs du Secrétaire général des Nations Unies, visant à parvenir à une solution politique, mutuellement acceptable et négociée" au différend régional sur le Sahara, "fondée sur le réalisme et un esprit de compromis, comme recommandé par les résolutions du Conseil de sécurité, depuis 2007".
De même, la représentante du Burundi s’est félicitée du nouvel élan impulsé par les deux tables rondes sur la question du Sahara marocain tenues respectivement les 5 et 6 décembre 2018 et les 21 et 22 mars 2019, et de la volonté exprimée par le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario de participer "d’une manière sérieuse et respectueuse", au processus politique engagé par l’Organisation des Nations-Unies.
L’engagement des quatre parties "à se réunir pour une troisième table ronde, dans le même format, comme stipulé dans la résolution 2494 est aussi un fait encourageant", a conclu la diplomate burundaise.