Dans sa lecture de la teneur du discours Royal, M. Laamili a fait savoir que SM le Roi a mentionné au début de Son discours la conjoncture exceptionnelle et les effets sanitaires et socio-économiques induits par la propagation de la pandémie du Covid-19 et ce que cela impose en termes de mesures à prendre, ajoutant que le discours Royal énumère une série de mesures pratiques pour faire face à cette crise et comprend un certain nombre d'axes et de secteurs stratégiques qui sont de nature à relancer la dynamique de développement et à renforcer la résilience de l’économie.
Dans ce contexte, et sur le plan économique, M. Laamili s'est arrêté sur l'ambitieux plan lancé par le Souverain pour soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises et qui a pour objet de rehausser leur capacité à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu.
Il s’agit là, comme à l’accoutumée, soutient l’académicien, d’un discours historique, solennel et résolu dans lequel SM le Roi Mohammed VI a annoncé la mise en place d’un plan de relance économique qui repose sur le Fonds d’investissement stratégique dont "Nous avons préconisé la création et auquel Nous avons décidé de donner le nom de Fonds Mohammed VI pour l’Investissement".
Il a ajouté que le discours Royal a mis l’accent sur l'importance de la stratégie agricole dans le développement du monde rural, à travers l’entrepreneuriat et la formation aux métiers liés à l'agriculture, pour en faire un levier et un pilier pour le développement des zones rurales.
Dans le domaine social, le doyen a souligné que le Souverain a mis en avant l'importance de généraliser la couverture maladie obligatoire de sorte que 22 millions de bénéficiaires additionnels accèdent à l’Assurance maladie de base qui couvre les frais de soins, de médicaments, d’hospitalisation et de traitement, tout en saluant hautement l'appel lancé par SM le Roi en faveur de l'instauration d'un nouveau contrat social basé sur la bonne gouvernance, la reddition des comptes et le mérite dans la nomination aux postes de responsabilité.