'’Je me réjouis de l’initiative du dialogue en faveur de la paix et de la stabilité en Libye portée par le Royaume du Maroc’’, a affirmé M. Pociej, également président de la commission des droits de l’Homme au Sénat polonais, dans une lettre adressée à l’Ambassadeur du Maroc en Pologne M. Abderrahim Atmoun.
Il s’est félicité des négociations fructueuses dans le cadre du dialogue inter-libyen à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d'Etat libyen et de la Chambre des représentants, soulignant à égard le rôle de la diplomatie marocaine.
M. Pociej a salué les actions de Sa Majesté le Roi en faveur de la stabilité de la région méditerranéenne, notant que les crises auxquelles l’Europe a récemment fait face, comme la crise migratoire ont révélé entre autres que la stabilité en Afrique du Nord et la clé de voute pour la sécurité européenne
Il a d’autre part indiqué qu’il échange régulièrement sur les enjeux qui touchent la région avec des parlementaires marocaines qui participent aux travaux de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
Le président du groupe PPE au Conseil de l’Europe prévoit une rencontre avec le diplomate marocain, laquelle constituera, a-t-il affirmé, un atout pour nourrir la réflexion en cours autour de la préparation de deux rapports à l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ‘’Développements récents en Libye et au Moyen Orient : quelles conséquences pour l’Europe’’ et ‘’Action humanitaire pour les réfugiés et les migrants dans les pays du sud méditerranéen’’ auxquels le groupe apporte une attention particulière.
Un deuxième round de dialogue inter-libyen a été organisé du 02 au 06 octobre à Bouznika.
Dans la déclaration finale ayant couronné le deuxième round du dialogue inter-libyen, les délégations du Haut Conseil d'État et de la Chambre des Représentants ont annoncé que ce round a été sanctionné par des accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l'article 15 de l’Accord politique libyen de Skhirat.
Les deux délégations ont précisé, que "les aboutissements du dialogue entre les deux délégations constituent un apport sur lequel il est possible de capitaliser, pour instaurer la stabilité dans le pays et mettre fin à la division institutionnelle".
Les deux parties ont ainsi fait part "de leur détermination à poursuivre leurs rencontres consultatives, dans le Royaume du Maroc, afin de coordonner l’action des institutions politiques, exécutives et de contrôle, garantissant ainsi la fin de la période transitoire".