Lors de cette entrevue, Mme Akharbach a exposé les grandes missions de la HACA en tant qu’instance constitutionnelle indépendante en charge de la régulation de la communication audiovisuelle, indique un communiqué de la HACA.
Elle a à cet effet mis en exergue le rôle joué par le régulateur marocain en matière de garantie de la liberté de la communication audiovisuelle et de l’accès des citoyens à un paysage audiovisuel pluraliste, diversifié et équilibré.
Concernant la régulation des contenus diffusés par l’ensemble des radios et télévisions marocaines, Mme Akharbach a insisté sur la vigilance dont la HACA fait preuve en matière de veille au respect dans ces contenus des valeurs constitutionnelles de pluralisme d’opinion, de diversité culturelle et linguistique, de parité, de cohésion sociale et de vivre-ensemble, fait savoir la même source.
Mme Akharbach a aussi souligné que la HACA suivait avec intérêt dans le cadre de sa veille professionnelle, l’action menée en matière de lutte conte les "fake news" et les discours de haine dans les médias, par le Groupe des Régulateurs européens des services de médias audiovisuels, dont le Conseil des Médias électroniques, en charge de réguler les médias audiovisuels en Bulgarie, est membre, relève le communiqué.
Pour sa part, M. Yuri Sterk a exprimé son intérêt pour l’expérience marocaine en matière de régulation audiovisuelle, notamment en ce qui concerne les différentes obligations légales et contractuelles auxquelles sont soumises aussi bien les radios et les télévisions publiques que privées.
L’ambassadeur bulgare a également formé le vœu que la dynamique de coopération entre la HACA et son homologue bulgare puisse se renforcer non seulement au niveau bilatéral, mais aussi dans le cadre du Réseau francophone des régulation des médias, dont les deux instances sont membres actifs, conclut le communiqué.