Dans une motion, ces congressistes mettent en avant les efforts du Royaume du Maroc visant à réunir les représentants du parlement de Tobrouk et du Haut Conseil de l’État libyen confirment l’engagement de la diplomatie marocaine dans cette question.
Le Royaume du Maroc, ont-ils noté, a joué un rôle stratégique pour contribuer, dès le début de la crise libyenne, aux efforts visant à trouver une solution politique acceptée par toutes les parties, tout en relançant le processus politique conformément à l’Accord de Skhirat.
Par ailleurs, les représentants du congrès péruvien expriment leur engagement à soutenir ce processus de pacification aux niveaux national et international, afin de contribuer à la stabilité de la Libye et au développement de son peuple.
Et de rappeler que la représentante spéciale de l'ONU, Cheffe de la Mission par intérim en Libye (MANUL), Stéphanie Williams, a appuyé les efforts inlassables déployés en marge du dialogue inter-libyen pour résoudre la crise dans ce pays, soulignant qu’il s’agit d’une "véritable opportunité" pour mettre fin à ce conflit.
Dans la déclaration finale sanctionnant le deuxième round du dialogue inter-libyen, tenu du 02 au 06 octobre à Bouznika, les délégations du Haut Conseil d'État et de la Chambre des Représentants avaient annoncé que ce round a été sanctionné par des accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l'article 15 de l’Accord politique libyen de Skhirat.
Les deux délégations avaient précisé que "les aboutissements du dialogue entre les deux délégations constituent un apport sur lequel il est possible de capitaliser, pour instaurer la stabilité dans le pays et mettre fin à la division institutionnelle".
Les deux parties avaient ainsi fait part "de leur détermination à poursuivre leurs rencontres consultatives dans le Royaume du Maroc, afin de coordonner l’action des institutions politiques, exécutives et de contrôle, garantissant ainsi la fin de la période transitoire".