"Grâce à son impartialité et sa crédibilité internationale, le Royaume a réussi à relancer le dialogue constructif entre les responsables libyens, créant à Bouznika une dynamique positive et brisant l’impasse qui régnait jusqu’à présent sur la scène politique libyenne", a souligné le directeur exécutif du Centre rwandais des priorités économiques et politiques (CEPP) dans un entretien à la MAP.
L'approche marocaine a réussi à rassembler les parties libyennes et à créer un climat propice au dialogue et à l’échange, loin des pressions et ingérences exercées par certaines puissances internationales, a soutenu l’analyste, expliquant dans ce sens que la pluralité des intervenants étrangers dans le dossier libyen a contribué à approfondir les tensions entre les acteurs politiques libyens.
"L’accord global signé sur les critères et mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté, et le deuxième round de négociation qui se déroule actuellement à Bouznika en vue d'aboutir à une solution politique durable témoignent de la réussite et de la crédibilité de l’approche marocaine", a fait remarquer M. Nkurunziza.
Le dialogue de Bouznika, a-t-il poursuivi, constitue une occasion idoine pour mettre un terme à un long conflit qui provoque l’angoisse et l’instabilité de la région du Maghreb, ajoutant que l’initiative marocaine doit être fortement appuyée par tous les défenseurs de la paix et de la stabilité.
"En réussissant à faire avancer le processus de dialogue entre les parties libyennes, la diplomatie marocaine démontre une fois de plus son efficacité et sa vision réaliste des relations internationales", a dit le directeur exécutif du CEPP.
Et d’ajouter que le succès "incontestable" du Maroc dans la facilitation et le rapprochement des points de vue entre les deux camps libyens consolide le poids de la diplomatie marocaine et le rôle de Rabat en tant qu’acteur de premier plan de la stabilité régionale et continentale.
Par ailleurs, l’analyste a rappelé les actions réussies de Rabat dans de nombreux dossiers sensibles, citant notamment la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, l’intégration économique du continent, l’immigration et la lutte contre les changements climatiques.