Le secrétaire général du département de l'Energie et des Mines, Mohamed Ghazali, qui coprésidait ce symposium avec M. Dave Turk, directeur exécutif Adjoint de l'Agence internationale de l'énergie, a, ainsi, présenté le modèle énergétique marocain basé sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, mettant en avant le plan de financement innovant adopté par le Maroc pour la mise en œuvre des projets assurant une transition énergétique durable et ce au regard du rôle pionnier du Maroc dans le domaine de la transition énergétique aux niveaux régional et international.
Selon un communiqué du ministère, ce symposium, tenue lundi dernier, a été consacré à la discussion des principales conclusions du nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie sur les transitions des énergies propres en Afrique du Nord, lancé à l'occasion de cet événement, ainsi qu'à l'échange des points de vues sur les opportunités et les défis auxquels est confrontée l'accélération de la transition énergétique propre dans cette région.
Parmi les objectifs de ce symposium, figurent le renforcement de la volonté politique pour assurer la transition énergétique propre et renforcer le dialogue régional entre les leaders énergétiques de cette région, permettant ainsi d’orienter les décideurs nationaux à mettre en œuvre des politiques à fort impact sur l’attraction des investissements dans ce domaine et à réaliser les objectifs de développement durable.
Cet événement a, également, été l'occasion de soulever les défis de Covid-19 et ses implications économiques pour le secteur de l'énergie en Afrique du Nord et de discuter des moyens susceptibles d'accélérer les transitions d'énergie propre dans cette région permettant d’offrir des opportunités pour une reprise forte et durable en termes de croissance économique, de création d'emplois, de production d'énergie durable et de sécurité énergétique.
Ont pris part à cet événement, M. Kitty van der Heiden, vice-ministre de la coopération internationale au ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas et des représentants de la plupart des pays d'Afrique du Nord, d'organisations régionales et internationales, du secteur privé, de banques de développement et de multiples institutions financières multilatérales et régionales, ainsi que d'autres parties prenantes.