Dans une déclaration à la presse au nom des deux délégations, M. Najm a indiqué que le dialogue politique entre les deux délégations se déroule de manière positive et constructive, soulignant que les deux parties espèrent obtenir des résultats positifs et concrets susceptibles d'ouvrir la voie à l'achèvement du processus d'un règlement politique global dans tout le pays.
Les discussions, a-t-il ajouté, ont abouti à des compromis importants qui incluent l'établissement de normes claires tendant à éradiquer la corruption et la dilapidation des fonds publics et à mettre fin à l'état de division institutionnelle.
Entamées dimanche, les séances du dialogue libyen entre les délégations du Haut Conseil d'État et le Parlement de Tobrouk, qui vise à maintenir le cessez-le-feu et à ouvrir des négociations pour mettre fin aux conflits entre les protagonistes libyens, se sont poursuivies mardi matin à Bouznika.
Au terme de la première journée, les deux délégations avaient exprimé leur ambition sincère de parvenir à un consensus qui mènera la Libye à bon port et mettra fin aux souffrances du citoyen libyen.
Elles avaient également salué la volonté sincère et le souci du Royaume du Maroc de créer le climat fraternel approprié aidant à trouver une solution à la crise libyenne, afin d'aboutir à une solution de nature à réaliser la stabilité politique et économique de la Libye et permettre de faire face à la souffrance du peuple libyen et de s'acheminer vers l’édification d’un État fort et stable.
Intervenant en ouverture dimanche de ce dialogue, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, avait souligné que la dynamique positive observée dans le dossier libyen, consécutive notamment au cessez-le-feu et à la présentation d'initiatives par les parties libyennes, est susceptible de préparer le terrain pour avancer vers une solution à la crise libyenne.
M. Bourita avait insisté, à cet égard, que la solution à la crise libyenne repose sur trois principes fondamentaux, à savoir le patriotisme libyen, la conviction que la solution ne peut être que politique et la confiance à l'égard des capacités du Haut Conseil d'État libyen et de la Chambre des représentants libyenne, en tant qu’Institutions légitimes, de surmonter les épreuves et d'engager en toute responsabilité un dialogue dans l'intérêt du pays.
Ce dialogue intervient quelques semaines après la visite au Maroc du président du Haut Conseil d'État libyen, Khaled Al Mechri et du président du Parlement libyen, Aguila Saleh, à l'invitation du président de la Chambre des représentants du Maroc.
Il fait suite également à la visite dans le Royaume de la représentante spéciale et Cheffe de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Stéphanie Williams, dans le cadre des consultations qu'elle mène avec les parties libyennes, ainsi qu'avec les partenaires régionaux et internationaux afin de trouver une solution à la crise libyenne.