Dans un communiqué publié vendredi, la Fondation nationale des musées (FNM) a indiqué que cette exposition "conjugue des collections nationales majeures, celles de l’Académie du Royaume et du ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports et de la FNM".
"Elle retrace la genèse artistique au Maroc avec une centaine d’œuvres majeures considérées comme des jalons de l’histoire d’art au Maroc", fait savoir le communiqué.
Le président de la FNM, Mehdi Qotbi a fait valoir à cette occasion qu'"en ces temps bouleversés par une pandémie mondiale, l’art et la culture sont devenus plus que jamais indispensables à notre quotidien en le parant d’images, de couleurs, d’éclat et de créativité".
"Si le rapport à l’art s’est renouvelé sous bien d’autres formes, notamment numériques, une exposition virtuelle ne saurait reproduire à l’identique l’atmosphère si singulière d’un musée, les jeux de lumière, le parcours des salles, le sens des visites, et surtout, la joie de vous retrouver autour d’une exposition au MMVI", a-t-il écrit.
"Cette crise, propice à la réflexion, nous a amenée à nous interroger sur notre environnement, à nous rapprocher des richesses de notre Histoire", a souligné M. Qotbi, poursuivant qu'"afin de marquer notre retour sur la scène culturelle, nous souhaitions, à la FNM, mettre en lumière les fleurons de notre patrimoine artistique national" avec cette exposition.
Aux prémices de la création, cette exposition évènement propose un parcours chrono-thématique de la peinture marocaine, ajoute le communiqué, précisant qu'il s'agit d'une "invitation à une immersion dans l’art moderne et contemporain".
"Ben Ali R’bati, l’un des précurseurs du début du 20ème siècle ou Ahmed Yacoubi ont progressivement abandonné les différents symboles constitutifs aux arts traditionnels", a souligné la Fondation.
Au fil de ce voyage, le visiteur sentira l’évolution qu’a connue le Maroc sur le plan artistique à partir des années 50, a fait observer la même source, notant que cette période a été enrichie par les deux écoles d’art (Les Beaux-Arts de Tétouan et de Casablanca).
"Dès les années 60, le rapport à la création artistique a été réévalué avec Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui, Farid Belkahia, Mohamed Chabaâ, Mohamed Melehi et Miloud Labied...", qui "conscients des enjeux identitaires, ils ont prôné un art libéré des contraintes".
Les décennies suivantes ont marqué l’apparition de nouvelles formes de pratiques plastiques, a précisé la Fondation, indiquant que "l’époque est aussi celle de l’affirmation de la différence et de la diversification des tendances esthétiques".
"Durant les années 2000, sont apparues de nouvelles attitudes créatrices au Maroc liées à la globalisation et aux nouvelles technologies", souligne le communiqué, insistant que la réservation par téléphone est obligatoire pour visiter l’exposition.