Il s’agit d'"un discours en parfaite cohérence avec le contexte actuel marqué par le déclenchement de la crise sanitaire et par ses répercussions diverses et profondes aussi bien sur le plan économique que social", a souligné M. El Hiri dans une déclaration à la MAP.
"Empreint de réalisme, le discours du Roi Mohammed VI appelle à une révision conséquente des priorités en vue de dépasser efficacement les impacts constatés, de consolider les différents secteurs de l’économie nationale et de rendre le tissu productif national fort et compétitif sur le plan économique, et solidaire et inclusif sur le plan social", a-t-il noté.
Le discours royal "apporte un plan d’action socio-économique intégré avec des mesures de très grande ampleur", estime cet économiste, également directeur du Laboratoire de Coordination des Etudes et des Recherches en Analyses et Prévisions Economiques (CERAPE), précisant que ces mesures répondent parfaitement aux attentes des opérateurs et à la nécessité de soutenir et d’accompagner les entreprises et surtout les PME.
"L’injection d’une enveloppe budgétaire de 120 milliards de dirhams dans l’économie combinée à la mise sur pied d’un fonds d’investissement stratégique et la création d’une Agence nationale pour la gestion stratégique des participations de l’Etat permettront sans aucun doute la réussite de grands projets d’investissement public-privé", a souligné l’universitaire, ajoutant que l’application de ces mesures constitue la voie privilégiée pour la promotion de la croissance économique et la préservation de l’emploi et des sources de revenu.
S’agissant du volet social, M. El Hiri a indiqué que la décision clairvoyante de SM le Roi de généraliser d’une manière progressive la couverture sociale sous toutes ses formes (assurance maladie obligatoire, allocations familiales, retraite, indemnité pour perte d’emploi) "est en parfaite harmonie avec la recherche de la cohésion sociale et d’une répartition plus équitable des fruits de la croissance", notant que "la correction des dysfonctionnements du système de la protection sociale au Maroc, dont notamment l’éparpillement des programmes d’intervention, s’avère primordiale".