S'exprimant lors d'un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, M. Saleh a souligné que la Libye a toujours besoin du soutien du Royaume pour poursuivre le processus politique et parvenir à un cessez-le-feu.
La Chambre des représentants libyenne ne veut pas la guerre dans le pays, a-t-il ajouté, notant que celle-ci a été imposée en raison des ingérences étrangères.
La solution en Libye doit être politique, entre les mains des Libyens et avec le soutien des pays arabes et à leur tête le Royaume du Maroc dont "on ne peut jamais abandonner la position", a relevé M. Saleh.
Toutes les initiatives et annonces ne s'opposent aucunement à l'accord de Skhirat, a-t-il estimé, signalant que si certaines dispositions de cet accord ont besoin d'amendements et de développements, l'accord est en lui-même dépourvu de dysfonctionnement".
Le dysfonctionnement est causé par ceux qui ont été chargés d'appliquer l'accord de Skhirat et qui "n'ont mis en oeuvre aucune de ses dispositions", entraînant ainsi la naissance d'initiatives qui ne s'opposent pas à cet accord.
"La Royaume a fait tout ce qu'il faut pour la réussite de cet accord", a-t-il souligné, ajoutant que "le peuple libyen sortira de la crise à la faveur de son histoire, son unité et son tissu social cohérent.
Le président de la Chambre des représentants libyenne a eu, plus tôt dans la journée, des entretiens avec le président de la Chambre des représentants, M. Habib El Malki et le président de la Chambre des Conseillers, M. Hakim Benchamach.