Dans un communiqué, la FMEJ a indiqué mercredi que cette rencontre, à laquelle a assisté le secrétaire général du département de la Communication, Mustapha Taimi, a été l’occasion de discuter des nouveautés ayant marqué la scène médiatique, en l’occurrence les répercussions de la Covid-19 sur la presse marocaine et les mesures prises par le gouvernement pour atténuer l'impact de cette pandémie.
A cette occasion, le ministre a fait savoir que le soutien annuel régulier accordé à la presse a été remplacé par un soutien exceptionnel, visant à soutenir le rôle sociétal de la presse, et ce en accordant un intérêt particulier aux ressources humaines et aux conditions des entreprises journalistiques, ajoute le communiqué.
M. El Ferdaous a souligné que le partenariat se poursuit entre le département de la Communication et la FMEJ comme l'une des principales composantes représentatives dans le domaine des médias nationaux, tout en saluant la Fédération pour la réussite de son congrès, poursuit la même source.
De son côté, la délégation de la FMEJ, présidée par M. Noureddine Miftah, et composée du vice-président, Mahtat Rakas, du rapporteur général, Abdelhakim Badii, de la secrétaire générale, Maria Moukrim et du membre du Conseil fédéral Abdellah Amrani, s'est félicitée de l'attribution par le gouvernement d'une enveloppe de 205 millions de dirhams, au moment où la presse marocaine a essuyé des pertes de plus de 240 millions de dirhams dues à la pandémie.
La délégation a exprimé son adhésion à la perception générale de ce soutien, tout en formulant des observations "profondes et précises" quant aux mécanismes exécutifs pour le dépenser de manière à garantir l'équité et le réalisme, et l’équilibre entre les grands groupes et les institutions structurées, entre la presse papier et électronique, entre les grandes, moyennes et petites entreprises et entre les journaux nationaux et régionaux, précise la même source.
La délégation de la FMEJ a également souligné l’importance du reflet du soutien accordé à la distribution et à l'imprimerie sur la presse marocaine, et la nécessité d'accompagner cette période dans un cadre de concertation entre l'administration et tous les partenaires.
Les deux parties se sont mises d'accord sur le lancement des chantiers de traitement structurel de la crise de la presse marocaine, immédiatement après la prochaine rentrée, "dans le même esprit constructif que nous avons adopté pendant deux décennies pour une presse pluraliste, indépendante, professionnelle et dynamique pour la démocratie", conclut le communiqué.