"Actuellement, la situation au Maroc est sous contrôle et attire l'attention par le nombre de cas, de guérisons et de décès", souligne le média brésilien, mettant en avant les mesures "strictes" prises depuis mars dernier.
"Dans le pays africain, il y a un cas confirmé de la maladie pour environ 3.500 habitants", un nombre très bas comparé à d’autres pays comme le Brésil (un cas pour chaque 194 personnes), a souligné le portail électronique.
Le site d’information relate le témoignage de Lilian Haddad (35 ans), une brésilienne de Santos (Etat de Sao Paulo) qui vit à Marrakech depuis cinq ans. Elle dit que le Maroc a décrété l’état d’urgence en mars dernier, un système qui se poursuit jusqu’à présent mais avec de plus en plus de flexibilité.
"L'état d'urgence a été prolongée jusqu'au 10 juillet, mais certains magasins ont été autorisés à ouvrir et les restaurants peuvent fonctionner sur un système de livraison", explique la Brésilienne, citée par la même source.
"Un contrôle strict est effectué, avec la mesure de la température et le maintien de la distanciation sociale. La mobilité a été aussi restreinte au maximum", a-t-elle expliqué, ajoutant : "maintenant, avec l'assouplissement, la situation commence à se rétablir. Ce système strict a permis au pays de maitriser la pandémie, grâce à la prompte réaction des autorités".
"Lorsque nous sommes entrés dans l'isolement, le pays n'avait même pas 20 cas et tout le monde s’y est aligné. Je me sens beaucoup plus en sécurité ici", a-t-elle assuré.
"Dès le début de la pandémie, le gouvernement a débloqué un fonds pour gérer la crise liée à la pandémie. Peu après, il a commencé à élargir les tests, les lits de soins intensifs n’ont pas fait défaut et le système de santé a tenu le coup", a détaillé le site d’information.
"Je me sens plus en sécurité au Maroc (…) et même lorsque commencera la réouverture, je suis sûr que tout demeurera sous contrôle. Les mesures ont été prises très au sérieux et très tôt", a confié la pauliste.