Ainsi, le journal rapporte la déclaration de l’avocat à la Cour d’appel de Paris , Hubert Ceylan, qui a souligné que le Sahara est indiscutablement marocain malgré les manœuvres du “polisario”, de son allié et son financier, l’Algérie, ajoutant que cette position s’ajoute aux opinions de nombreux analystes et observateurs internationaux qui défendent la marocaineté du Sahara.
M. Ceylan a également relevé le dynamisme suscité par l’ouverture par plusieurs pays africains de consulats généraux dans les provinces du sud du Royaume, précisant que l’Algérie, en mettant une partie de son territoire à la disposition du “polisario” confirme qu’elle est partie prenante à ce conflit artificiel.
Selon le journal à large diffusion, M. Ceylan a, en outre, évoqué la situation dans les camps de Tindouf où des milliers de Sahraouis vivent dans de mauvaises conditions et sans un minimum de conditions pour une vie décente.
D’autre part, le journal rapporte les déclarations de l’ancienne vice-ministre de l’Intérieur et députée zambienne, Grace Njapau Efrati, qui a souligné que la proposition marocaine d’autonomie est la seule solution au différend régional sur le Sahara.
La responsable politique a également indiqué que la proposition marocaine est le seul cadre qui répond aux critères du Conseil de sécurité des Nations unies pour parvenir à une solution politique réaliste et durable au conflit artificiel et contribuer à renforcer l’intégration africaine.
Elle a souligné que, depuis l’année 2000, 65 Etats membres de l’Organisation des Nations Unies ont retiré leur reconnaissance à cette entité fantomatique, ajoutant que le retour du Maroc au sein de l’Union africaine a donné à la famille africaine l’occasion de pousser cette question vers “une solution pacifique dans un esprit du consensus africain, de dialogue et de respect mutuel”.
Mme Efrati a, en outre, indiqué que soixante ans plus tard, le Maroc reste étroitement lié au continent africain, en faisant allusion au discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI devant le 28ème sommet de l’Union africaine, qui a été marqué par le retour du Royaume à l’UA.
Elle a indiqué que le Maroc a réintégré l’Union africaine avec une vaste expérience dans des secteurs stratégiques comme la gestion de la question migratoire, le développement durable, la lutte contre le changement climatique, et a entamé à partager ses expériences avec d’autres pays africains.
Mme Efrati a également affirmé que l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à créer un cadre opérationnel pour accompagner les pays africains dans leurs différentes phases de la gestion de l’épidémie de coronavirus, constitue une initiative pragmatique et orientée vers l’action et une autre opportunité pour promouvoir l’unité africaine.