Au cours des dernières 24 heures, le pays de plus de 210 millions d'habitants a enregistré 27.075 nouveaux cas, portant le nombre total à 672.846 infections, soit le deuxième bilan le plus élevé au monde.
En termes de décès, le pays est troisième avec 35.930 morts dues au Covid-19, après la confirmation, samedi soir, de 904 nouveaux décès.
L'État de Sao Paulo, le plus peuplé au Brésil avec 46 millions d'habitants, reste l'épicentre de la pandémie au Brésil avec plus de 140.000 cas confirmés et 9.000 décès, suivi de Rio de Janeiro (6.600 décès et 64.500 infections).
Par ailleurs, le nombre de patients qui se sont rétablis de la maladie entre vendredi et samedi a atteint 10.209, pour un total de 277.149 personnes guéries depuis l’éclatement de la pandémie, le 26 février dernier.
A partir de vendredi, le gouvernement a retardé de trois heures la publication des bilans de la pandémie, ce qui a provoqué la controverse et des critiques, notamment au niveau de la Cour suprême et de milieux scientifiques et médiatiques.
Selon les médias locaux, "la décision vise à éviter la reprise des bilans par les journaux télévisés du soir", généralement diffusés à 22H00 locales.
Le site web du ministère de la Santé qui publie les données sur le coronavirus a été inaccessible pendant près de 24 heures, ce qui a conduit l'Observatoire de l'Université américaine Johns Hopkins à exclure temporairement le Brésil de ses statistiques. Le portail a repris mais les données étaient présentées différemment, avec moins de détails fournis.
Le président Jair Bolsonaro a justifié les changements dans la méthodologie de publication des rapports quotidiens sur le coronavirus, faisant valoir que "les nouveaux horaires visent à éviter la sous-déclaration et les incohérences".
Le Chef de l’Etat a affirmé que les changements permettent "d'accompagner la réalité et de définir des stratégies adéquates de prise en charge de la population", avec un état et une courbe de contagion "plus précis".