Le groupe séparatiste n’a aucune crédibilité aux yeux de la communauté internationale et doit se rendre à l’évidence qu’il est au bord du précipice, souligne Altamirano dans une tribune publiée jeudi sur le portail d’information générale "Lasrepublicas".
Après avoir perdu la bataille militaire, le polisario perd pied sur les plans politique et juridique, note l’auteur, relevant que les séparatistes ont également perdu toute capacité et qualité de négociation au niveau international.
Tout en plaidant en faveur de la paix et du dialogue pour résoudre la question du Sahara marocain, le politologue espagnol relève que le grand problème dont souffre le polisario est le fait de ne pas être conscient de sa vraie dimension, celle d’un groupe séparatiste qui n’a aucun droit, ni aucune qualité pour parler au nom des sahraouis, qualifiant ses dirigeants de criminels qui s’enrichissent au détriment des souffrances des populations séquestrées à Tindouf.