Le PARISE a pour objectif immédiat de renforcer la réponse sanitaire du pays et d’atténuer les impacts socio-économiques de la crise sur les populations les plus vulnérables, en particulier pour les femmes et les jeunes, indique un communiqué de la BAD.
Selon la même source, le programme entend également soutenir la relance rapide de l’économie par la préservation de l’emploi et la promotion de l’inclusion sociale.
"Face à cette crise d’une ampleur inédite, nous sommes totalement mobilisés pour soutenir la Tunisie", a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord, ajoutant que "protéger les populations, renforcer la résilience des systèmes de santé et de protection sociale, préserver les emplois et accélérer la relance économique par des investissements stratégiques sont nos priorités".
Le programme appuiera, d’une part, les mesures prises pour aider à contenir la propagation du virus, à renforcer la résilience du système de santé et à élargir la couverture sociale aux populations les plus vulnérables.
Il contribuera à renforcer le dépistage précoce à travers l’utilisation de tests rapides au profit de 450 000 personnes et il étendra la couverture sociale pour plus de deux millions de personnes, tout en protégeant 140 000 retraités aux faibles revenus.
D’autre part, le PARISE a pour objectif de préserver les emplois fragilisés par la crise et de renforcer la dynamique d’inclusion sociale. Durant la période de confinement, une allocation exceptionnelle est accordée à 623 000 familles à revenu limité, à 10 000 travailleurs en situation de perte d’emploi et à 350 000 salariés affectés par la crise.
A moyen terme, le programme permettra à 230 000 petits exploitants, à plus de 320 000 salariés et à environ 50 000 travailleurs indépendants et artisans, de conserver leur emploi. Le programme aidera également à sauver de la faillite plus de 400 entreprises exportatrices et 250 000 entreprises individuelles.
Le partenariat entre la Tunisie et la BAD dure depuis près d’un demi-siècle couvrant différents secteurs, parmi lesquels la santé, le développement humain, l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture et le secteur financier, rappelle le communiqué.