"Les PPP constituent une carte à jouer en temps de crise, notamment, dans des secteurs sociaux, tels que l’Education ou la Santé pour optimiser les moyens financiers de l’Etat et limiter les dégâts", a-t-il expliqué dans une déclaration à la MAP.
L’économiste a recommandé également de préserver les entreprises et maintenir leurs structures, alertant qu’un éventuel écroulement ou défaillance de ces dernières pourrait aggraver la crise actuelle eu égard au rôle capital de l’entreprise dans la création des richesses et de la valeur ajoutée.
La relance économique suppose également la sauvegarde du bien-être de la population, a-t-il insisté, notant que "nous avons besoin de remonter la morale de tous les acteurs sociétaux et économiques et de veiller à la cohésion sociale et sociétale".
"La crise actuelle ne porte pas sur l’économie réelle, c’est une crise sanitaire qui a engendré un collatéral économique", a tenu à préciser M. El Fakir, ajoutant que les infrastructures et les fondamentaux restent toujours intactes.
Évoquant la loi de finances rectificative en cours de préparation, il a souligné qu’elle doit rétablir les équilibres macroéconomiques et s’ériger en un tableau de bord pour davantage de visibilité, notant que toute coupe budgétaire ou austérité relative est justifiée en temps de crise. "Une injection de fonds à flot n’est pas en mesure de réanimer l’économie en l’absence de garanties réelles des opérateurs", a-t-il dit.
"Il faut des garanties de relance qui doivent prendre en considération les associations interprofessionnelles pour assurer une contrepartie claire", a-t-il précisé, faisant remarquer que les effets de la crise sont à supporter par tous les acteurs car "les dégâts sont collectifs".