"Cette décision a été prise après avoir analysé l'évolution de la situation du COVID-19 sur toute l'étendue du territoire national et avoir constaté que la situation n'a pas changé au cours des derniers 15 jours où le pays a enregistré beaucoup de cas d'infection", a-t-il affirmé, mardi, dans un décret présidentiel.
"La hausse rapide des contaminations est très inquiétante. C'est un signe clair que nous devons continuer à adopter des mesures barrières comme moyen de prévention et lutte contre la pandémie", a-t-il ajouté.
Cet état d'urgence accompagné d'un couvre-feu devait s'achever le 26 mai, alors que le pays a déjà recensé 1.178 cas d'infection, dont 7 décès et 42 guérisons.
"Beaucoup des personnes atteintes de la maladie de COVID-19 en Guinée-Bissau sont asymptomatiques. Par conséquent, elles ne présentent aucun signe d'infection", a souligné Dionisio Cumba, coordinateur du centre des opérations sanitaires d'urgence, dans son bilan quotidien.