C'est l'occasion pour l'ONDE de saluer les efforts déployés par l’ensemble des parties prenantes en vue d’assurer la pleine effectivité des droits consacrés par la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, ratifiée par le Royaume du Maroc en juin 1993, indique l'Observatoire dans un communiqué.
Depuis cette date, d’importants progrès ont été recensés dans les principaux domaines liés à l’enfance, à savoir la santé, l’éducation, la protection et la participation, ajoute la même source.
Dans le domaine de la santé, le Maroc est proche de la généralisation de la vaccination avec un taux établi à 90,6% en 2018, précise l'ONDE, notant qu'il en est de même pour le secteur de l’éducation où l’enseignement primaire est aujourd’hui quasi-généralisé avec un taux net de scolarisation qui a atteint 99,7% en 2018-2019.
En matière de protection, des avancées sur le plan législatif et institutionnel sont enregistrées pour protéger l’enfant et s’aligner sur la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.
Ces progrès, poursuit le communiqué, sont marqués par l’adoption de programmes et de politiques publiques et de textes de loi visant à protéger les enfants, à l’instar du Code de la famille ou des textes réglementant le travail des mineurs telle que la loi n°19-12 relative au travail domestique. En termes de participation, la création du Parlement de l’enfant a permis, sous la présidence effective de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem, présidente de l’ONDE, à l’enfance marocaine d’exprimer ses attentes et préoccupations et d’interpeller les pouvoirs publics.
En dépit de ces avancées, l’ONDE insiste sur l’urgence de relever les défis qui se posent encore particulièrement au niveau de la protection des enfants les plus vulnérables contre la précarité, la violence et l’exploitation ou des phénomènes persistants, tels que celui des enfants en situations de rue et du mariage des enfants.
De même, l’ONDE souligne la nécessité d’améliorer la qualité, l’accessibilité et l’inclusivité des services publics pour promouvoir davantage d’équité et d’égalité des chances en faveur des enfants du milieu rural et des enfants à besoin spécifique. Ainsi, la signature du Pacte National pour l’enfance à l’horizon 2030 devant SAR la Princesse Lalla Meryem lors de la 16ème édition du Congrès National des Droits de l’Enfant, organisé en novembre 2019 à Marrakech, donne une nouvelle impulsion et un nouvel élan aux droits de l’enfant, relève le document.
Les nouveaux engagements pris dans ce Pacte National consacrent une nouvelle génération de chantiers liés, entre-autres, à l’instauration d’une meilleure gouvernance et coordination du secteur de l’enfance, à la mise en place d’un budget sensible à l’enfant, à la participation des enfants dans le processus législatif et à l’ancrage de l’intérêt supérieur de l’enfant dans la pratique judiciaire et institutionnelle, souligne l'ONDE, précisant que ces engagements convergent vers un but commun : ne laisser aucun enfant pour compte.