Ces mesures ont pour objectif de remettre en marche l'appareil productif national sur des bases plus saines, stimuler la demande locale en encourageant l'investissement et le "consommer marocain", et accélérer la normalisation de l’environnement économique et social du Maroc, précise-t-on dans un communiqué du ministère de l'Économie, des finances et de la réforme de l'administration.
Les propositions émanant des opérateurs économiques et des départements ministériels seront approfondies, en perspective de l’élaboration en cours du projet de Loi de finances rectificative, indique la même source, soulignant que le plan de relance assorti à cette Loi de finances rectificative sera global et intégré et devra permettre à la fois d’accompagner le redémarrage progressif de l’activité des différents secteurs de l’économie nationale, en cohérence avec le schéma de déconfinement prévu et de créer les conditions propices pour une relance économique vigoureuse à la sortie de la crise du covid-19.
La portée stratégique de ce plan de relance devra permettre au Royaume d’opérer un saut qualitatif important dans certains domaines structurants, notamment la santé, l’éducation, l’énergie verte, ou encore le digital, tout en renforçant ses attributs de souveraineté et sa résilience aux chocs exogènes, précise le communiqué, notant que ce plan devrait jeter les bases d’un "pacte pour la relance économique et l’emploi", qui sera l’expression d’une ambition commune et partagée par l’ensemble des parties prenantes (Etat, Entreprises, secteur bancaire et partenaires sociaux...), déclinée en engagements claires et assumés par tous.
S’agissant de la reprise des activités économiques après l’Aid, les membres du CVE ont rappelé que l’état d’urgence sanitaire ne signifie nullement l’arrêt de l’activité économique et que tous les acteurs économiques doivent veiller au strict respect des mesures barrière et des conditions de sécurité déclinées dans les guides de la CGEM et des fédérations sectorielles.
Et d’enrichir que toutes les activités économiques pourraient redémarrer à l’exception de celles explicitement interdites par les autorités administratives. Les départements ministériels chargés des différents secteurs veilleront en coordination avec les fédérations concernées à formaliser les règles à observer par les opérateurs et assurer une large communication à cet effet.