Le premier produit est "Relance TPE" qui est une garantie de l’Etat à hauteur de 95% pour les crédits de relance de l’activité, accordés aux TPE, commerces et artisans dont le chiffre d’affaires (CA) est inférieur à 10 millions DH (MDH), indique un communiqué du ministère, ajoutant que ces crédits peuvent représenter 10% du CA annuel.
Le deuxième est "Damane Relance", une garantie de l’Etat variant entre 80% et 90% en fonction de la taille de l’entreprise. Cette garantie couvre les crédits accordés pour la relance de l’activité des entreprises dont le CA est supérieur à 10 MDH. Ces crédits peuvent atteindre 1 mois et demi de CA pour les entreprises industrielles et un mois de CA pour les autres, fait savoir le communiqué.
Et d'ajouter qu'afin de contribuer à réduire les délais de paiement, 50% du crédit doit servir au règlement des fournisseurs, précisant que ce produit couvre également les grandes entreprises dont le CA est supérieur à 500 MDH.
Lors de cette réunion, le CVE a arrêté, après examen, le dispositif de garantie par l'Etat du financement de la phase de relance des entreprises post crise. Il couvre tout le spectre des entreprises, publiques et privées négativement impactées par la pandémie, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que ce dispositif permet de financer le besoin en fonds de roulement des entreprises avec un taux d’intérêt maximum de 4%, qui représente le taux directeur BAM + 200 points.
Le remboursement de ces crédits peut s’étaler sur une période de sept ans avec deux ans de délai de grâce, fait savoir le communiqué, notant que l'objectif de ces produits de garantie est de mobiliser, au cours du second semestre 2020, les financements nécessaires pour l’impulsion d’une dynamique économique qui agirait positivement sur l'emploi, sur les délais de paiement et pour rétablir la confiance entre partenaires économiques, relève la même source.
Par ailleurs, dans le but de soulager la trésorerie des TPME durant cette phase de redémarrage de l’économie, il a été décidé d’accélérer le paiement des dettes de ces entreprises auprès de certains établissements et entreprises publics impactés par cette pandémie, souligne le ministère.
Dans le cadre du nouveau mécanisme mis en place, l’établissement public ou l’entreprise publique arrête la liste détaillée des entreprises créancières devant être payées, l’Etat accorde sa garantie pour la levée par l’entité publique concernée d'un emprunt dédié exclusivement au paiement desdites entreprises, et les banques accordent le crédit et prennent en charge directement les paiements des entreprises concernées sur la base des informations communiquées par l’entité publique concernée.