Approuvée par le conseil de gouvernement, lors de sa réunion tenue le 14 mai, cette nouvelle architecture pédagogique porte sur la création de l’Institut des métiers de sport à Kénitra, la division de la faculté des lettres et des sciences humaines en deux établissements, à savoir la faculté des langues, des lettres et des arts et la faculté des sciences humaines et sociales, en plus de la division de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales en deux établissements, à savoir la faculté des sciences juridiques et politiques et la faculté d’économie et de gestion, affirme un communiqué l’université Ibn Tofaïl.
L’Institut des métiers de sport vise la diversification de l’offre de formation actuelle et le renforcement de l’infrastructure universitaire en sciences du sport et en formation de cadres sportifs, souligne le communiqué, ajoutant qu’il aura, également, pour mission d'"accompagner les évolutions et transformations profondes que connaît notre pays dans ce domaine".
La création de ces différents établissements s’inscrit dans le cadre de la réforme globale de l’enseignement supérieur à l’échelle nationale visant, ainsi, une réorganisation des établissements relevant de l’université selon une architecture pédagogique innovante, permettant d’intégrer et de focaliser des champs de connaissances homogènes au sein d’établissements indépendants, note le communiqué.
Ces nouvelles créations viendront répondre aux problèmes de surcapacité que connaissent certains établissements et permettront la diversification de l’offre de formation par de nouvelles filières et spécialités créatives et innovatrices, affirme-t-on, ajoutant que ceci encouragera, sans doute, l’ouverture de nouveaux horizons pour la recherche scientifique et académique.
L’université Ibn Tofaïl a créé, durant les trois dernières années, de nouveaux établissements universitaires, à savoir l’Ecole supérieure de technologie, l’Ecole supérieure d’éducation et de formation et l’Ecole nationale supérieure de chimie, rappelle-t-on.