Le Maroc, qui exploite le réacteur de recherche «TRIGA Mark II», constitue un centre de formation dans la surveillance des réacteurs nucléaires en Afrique et un exemple à suivre en matière d’inspection, d’indépendance et de fiabilité, a indiqué le bureau d’information de l’AIEA dans un article publié dans son bulletin hebdomadaire.
Le réacteur de recherche «TRIGA Mark II», qui est la plus grande installation de recherche nucléaire du Royaume et relevant du Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN), contribue à diverses activités liées à la recherche et la formation en médecine nucléaire, aux applications industrielles et à la gestion des déchets radioactifs, a souligné la même source.
La publication cite, dans ce sens, les déclarations du directeur de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologiques (AMSSNuR), El Khammar Mrabit, indiquant que «le Maroc a réussi à garantir la précision et l’exactitude de l’organisation et du contrôle de toute activité impliquant des sources radioactives''.
Il a souligné qu’en plus des réglementations et des lois régissant ce domaine, les experts et spécialistes marocains en sûreté nucléaire développent constamment des mécanismes de surveillance et d’inspection, basés sur un système indépendant doté de fonctions et de responsabilités claires.
L’AIEA souligne également son étroite coopération avec le Maroc dans ce domaine, en particulier en ce qui concerne l’élaboration et la promulgation en 2014 de la loi n° 142-12 relative à la sûreté et à la sécurité nucléaire et radiologique et à la création de l’AMSSNuR, qui constitue un organe de contrôle indépendant dans les domaines nucléaire et radiologique, ainsi que le renforcement de la coopération technique à travers les différentes missions d’appui spéciales.