Ce cours virtuel, encadré par Mohamed Bentalha Doukkali, professeur des sciences politiques et des politiques publiques à la faculté de Droit à Marrakech et coordinateur général de cette rencontre, a vu la participation d'une pléiade de professeurs et d'experts représentant de prestigieux établissements universitaires à travers le monde (Etats-Unis, Emirats Arabes Unis, Danemark, Qatar, Koweït, Liban, Egypte et Suède) ainsi que des étudiants du master "Politiques Urbaines et Ingénierie Territoriale" (PUIT).
Intervenant à cette occasion, le président de l’UCA, Moulay El Hassan Ahbid, a souligné l'importance de cette rencontre scientifique pour assurer la continuité pédagogique dans un contexte exceptionnel, avec la participation de grandes universités internationales amies.
M. Ahbid a également salué l'engagement fort et qualitatif de l'Université Cadi Ayyad (étudiants, corps enseignant et staff administratif) dans toute action entreprise par l'Etat pour faire face à la pandémie du Covid-19 et garantir la continuité pédagogique et des recherches au sein de l'établissement universitaire.
Pour sa part, le doyen par intérim de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Marrakech, Zakaria Khalil, a indiqué que cette initiative est au cœur de l'ouverture de la Faculté de droit de la cité ocre, en particulier, et de l'Université Cadi Ayyad, en général, sur les méthodologies modernes du cours universitaire.
De son côté, le chef du département de droit public au sein de ladite Faculté, Mohamed El Ghali, a expliqué que l'ouverture sur les différentes techniques modernes et les divers paradigmes scientifiques est susceptible de garantir aux étudiants un apprentissage de qualité qui soit en phase avec la politique prônée par l'Etat marocain.
Quant au coordinateur général de ce cours anglo-saxon, Mohamed Bentalha Doukkali, il a précisé que la philosophie de cette initiative réside dans l'échange des rôles et ce, en offrant aux étudiants l'opportunité de s'illustrer, vu que le développement de l'opération d'enseignement est fondé sur la mise à disposition de ces étudiants des moyens et des capacités scientifiques nécessaires pour favoriser la créativité, la compétitivité et la participation agissante.
Il a aussi affirmé que le cours universitaire moderne ne relègue aucunement au second plan le rôle du professeur, mais le place aux commandes de l'opération d'enseignement en alliant les rôles de critique, de directeur des recherches et de leader, ce qui contribue à la transition de l'enseignement d'informations à l'enseignement à travers la réflexion et les compétences.
De leur côté, les experts et professeurs universitaires nationaux et étrangers participants ont été unanimes à saluer, dans leurs mots, cette nouvelle orientation choisie par la FSJES de la cité ocre, surtout que toutes les expériences et études ont démontré le rôle central de l'étudiant dans le processus d'enseignement.
D'où l'impératif, ont-ils relevé, de doter cette composante du système universitaire des moyens appropriés afin de relever les défis imposés par le monde d'aujourd'hui en matière de communication sur les plans local et international à la lumière de cette effervescence scientifique.
Quant aux invités d'honneur de cette rencontre, ils ont mis l'accent sur la priorité de prendre conscience de la manière à adopter pour interagir avec la dynamique accélérée du savoir scientifique et de faire preuve de prudence scientifique face à l'abondance ininterrompue des connaissances.
Ce cours universitaire a été ponctué d'interventions des étudiants du Master-PUIT qui ont permis, dans leur ensemble, de lever le voile sur la confusion entre les politiques générales et les politiques publiques, à travers des référentiels scolaires basés sur des normes méthodologiques et théoriques.
Ces interventions ont porté notamment sur les politiques publiques au Maroc en lien avec la nature du système politique national et les mutations qu'il a connues, les rôles des acteurs officiels et non officiels dans le cadre de ce système selon une lecture du constitutionnalisme marocain et des lois organiques, ainsi que sur la place de la société civile (partis, syndicats et associations) et son rôle consultatif dans le cadre de ces politiques.