"Le suivi quotidien du marché par les départements concernés, fait état d'un approvisionnement normal en produits alimentaires, énergétiques et d’hygiène, et que l’offre disponible couvrent largement les besoins pour le mois du Ramadan, et même plusieurs semaines voire plusieurs mois selon les marchandises", selon un communiqué du département des Affaires générales et de la gouvernance relevant du ministère de l'Économie, des finances et de la réforme de l'administration.
En outre, les prix des principaux biens de consommation essentiels ont connu une stabilité durant les 5 premiers jours de ce mois sacré par rapport à la semaine précédente, certains produits ont même enregistré des baisses des niveaux des prix par rapport à la même période de l'année précédente, poursuit la même source.
A titre d’exemple, le prix de la tomate a régressé de 11% sur l’année, l’oignon vert a enregistré -36% et l’oignon sec -14%, par contre des augmentations ont concerné les prix des oranges et du citron, précise le communiqué, notant que les prix des viandes connaissent une stabilité sur le court terme et la comparaison par rapport à l’année dernière fait ressortir une évolution pour les viandes bovines et ovines de -6,5%, et de 25,5% pour le poulet vivant.
Les légumineuses, et suite à la suspension des droits d’importation en conséquence d’une forte augmentation de la demande en mi-mars, les prix ont amorcé un trend baissier par rapport à l’année dernière, notamment pour les pois chiches, fait observer la même source.
Ladite commission interministérielle s'est réunie sous la présidence du département des Affaires Générales et de la Gouvernance relevant du Ministère de l’Economie et des Finances et avec la participation des départements ministériels chargés de l’Intérieur, de l’Agriculture, des Pêches Maritimes, de l’Industrie et du Commerce, et celui de l’Energie et des Mines pour faire le point la situation de l’approvisionnement, des prix et du contrôle.
Elle poursuivra la tenue régulière de ses réunions pour suivre l’évolution de la situation des marchés, le niveau de l’approvisionnement et des prix et le bilan des intervention des commissions de contrôle pour faire face à tout type de fraude, de monopolisation, de spéculation ou de manipulation des prix.